GOC582468 - Examen intermédiaire de niveau III pour le revêtement

Le consultant doit procéder à une inspection exhaustive, attentive et non‐destructive, de toutes les sections du revêtement sur chacune des façades de l'édifice. Il doit également inclure, dans son prix, si nécessaire, la sous-traitance d’un ingénieur en structure, la location du matériel (nacelle, plate‐forme élévatrice, etc.) nécessaire pour effectuer convenablement l’inspection.
Le rapport doit indiquer que les façades du bâtiment ne présentent aucune condition dangereuse. S’il y a lieu, des recommandations visant à corriger les défauts pouvant contribuer au développement des conditions dangereuses doivent y être formulées. Le rapport doit également contenir tous les résultats des investigations effectuées et être documenté de façon suffisamment détaillée pour permettre une comparaison entre les rapports successifs d’inspection des façades de l'immeuble. Le choix des méthodes de vérification est sous la responsabilité du consultant.
Le rapport doit aussi inclure une estimation budgétaire classe D pour la réparation des déficiences priorisées selon le niveau d'urgence (sur 5 ans), incluant les frais de surveillance, location des équipements etc. 
Le consultant devra joindre en annexe au rapport les photos, les dessins, les plans et tout autre renseignement pertinent obtenu au cours de l'inspection. Ceux‐ci doivent être mis à la disposition du professionnel mandaté par le propriétaire pour la production des rapports de vérification subséquents. 
Le projet consiste à réaliser un examen intermédiaire de niveau III sur l’état des façades de l’immeuble et évaluer les risques potentiels en fonction de l’état du revêtement selon la Lettre d’appel national et la priorisation. Tous les endroits du bâtiment doivent être examinés, non seulement les endroits typiques, mais des situations atypiques doivent être considérées telles que les revêtements décoratifs au-dessous des entrées ou autour des prises d’air. Voir extrait de la Lettre d’appel Nationale (LAN) 2015-2016 des plans de gestion des immeubles de Travaux publics et services gouvernementaux Canada (TPSGC).
Le consultant devra inclure à son étude une thermographie infrarouge. Il est de la responsabilité du consultant de s’adjoindre les services d’un spécialiste en la matière s’il n’est pas lui-même qualifié pour mener à bien ce genre de thermographie. La thermographie sera exécutés en trois phases : 1) usuel ; 2) pression négative ; 3) pression positive. Le consultant devra élaborer un échéancier pour la réalisation de son étude. L’échéancier proposé doit tenir compte des conditions climatiques pour effectuer la thermographie aux moments où les résultats de ce genre d’investigation sont optimaux.
Note : Un échafaudage volant sera disponible pour inspecter pour une partie des façades.
Cette inspection doit (au moins) se conformer aux exigences de la Loi 122 et au « Guide explicatif des exigences d’entretien des façades », publié par la Régie du bâtiment (RBQ).
Si le professionnel constate une condition dangereuse, ou qu’il juge nécessaire de procéder à des percements exploratoires, il doit en aviser le plus rapidement possible le représentant de BGIS. Il ne doit cependant pas procéder à des percements exploratoires sans en avoir obtenu l’autorisation explicite du représentant de BGIS. Une allocation de $15000 sera incluse dans ce mandat pour le coût des percements exploratoires (se référer à la page 2 de l’Annexe 2). Cette allocation sera utilisé seulement si jugée nécessaire par le consultant.
Le consultant doit également inclure, dans son prix, la location du matériel nécessaire pour effectuer convenablement l’inspection. Une inspection de l’immeuble uniquement à partir du sol n’est pas acceptable.
Si le représentant de BGIS n’est pas en mesure de fournir les plans d’élévation au consultant, ce dernier devra indiquer ses observations sur des photographies qu’il aura prises.
S'assurer que les plans et devis seront réalisés en respect de la Norme National CDAO de TPSGC.